PORTFOLIO ORAL #1

Choisissez un des sujets et préparez un monologue ( 12 minutes environ) :

* Les voyages forment la jeunesse

* Êtes -vous superstitieux?

* Aimez-vous l'art? Lequel?

* La commercialisation des fêtes

Pour vous aider à préparer

PORTFOLIO ÉCRIT #1

 Production écrite Édito p. 15 ( 200 mots)

PORTFOLIO ORAL #2


Choisissez un des deux textes et argumentez :

1) Internet Actuel - Document didactique


Thème        Société / Santé


-    une cantine: lieu où les élèves mangent à l'école – "À midi, je mange à la cantine de l'école."
-    la restauration: domaine qui s'occupe à préparer des plats – "Marc travaille dans la restauration. Il est cuisinier."
-    collectif, collective: qui comprend un groupe de personnes – "On travaille en groupe à une tâche collective."
-    une conversion: adaptation à une nouvelle activité (économique) – "Marcel ne travaille plus comme ingénieur. Aujourd'hui il est producteur de nourriture bio. Une conversion pas facile!"
-    séduisant, séduisante: qui attire fortement (p. ex. par ses avantages) – "Votre offre est séduisante, mais je ne l'accepterai pas."
-    élaborer: préparer par un long travail – "Ton travail est trop court. Tu devrais l'élaborer un peu plus."
-    obtenir (4 tenir): réussir à avoir ce que l'on voulait – "Je suis si content! Je viens d'obtenir mon diplôme!"
-    lier (à): attacher (à) – "Avec une corde on avait lié la victime à une chaise."

 Les mots en italique sont à comprendre par le contexte ou un mot connu.


 Bientôt des cantines bio dans les écoles?

Une mère regarde les menus de la cantine scolaire pour cette semaine. Au menu, aujourd'hui, il y avait un repas 'Bio'. La mère, très contente, dit à son fils: "Oh, mais tu as de la chance, toi, de pouvoir manger bio!" Le fils: "Oh, pas si vite, maman! C'était juste le yaourt qui était bio."

Parce que la cantine tout bio, voyez-vous, on n'y est pas encore.
Depuis 2007, la demande de bio dans les cantines a bien explosé mais les producteurs de produits bio et les professionnels de la restauration collective ont du mal à suivre. Et pourtant… En 2012 les produits bio devront représenter 20% de la composition des menus. Pour le moment, environ 35% des établissements de restauration collective servent des repas bio, un chiffre qui devrait monter jusqu'à sept restaurants scolaires sur dix en 2012. Selon une étude commandée par la Fédération des mairies des villes moyennes (FMVM), 8% des communes servent plus de 20% de produits bio et 22% n'en servent pas du tout. Ce sont surtout les fruits, les légumes et le pain qui sont bio.

Qui sont les 'bons élèves'? La Bretagne (tout est parti en 2003 du resto U – le restaurant universitaire – de Lorient qui a proposé des repas bio aux étudiants), les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon ont été les premières. "Mais la ville française à appliquer de manière générale le bio à la cantine, c'est Saint-Étienne", explique fièrement son maire, Maurice Vincent. "50% de la totalité des 25 000 repas servis chaque jour sont bio." 10% seront ajoutés chaque année pour arriver en 2014 à 100% de bio dans les cantines de la ville de Saint-Étienne. La plus grande difficulté rencontrée par les restaurateurs des cantines: le prix! Les repas bio coûtent en moyenne 10 à 15% de plus que les repas ordinaires. Autre problème: l'offre qui est souvent peu adaptée à la demande. En effet, les producteurs bio ont beaucoup de mal à fournir les gros volumes (viandes, fruits, légumes…) demandés par la restauration collective.

"Comme il s'agit d'un programme à long terme, le programme bio présente l'avantage de 'soutenir l'économie locale' ", explique encore Maurice Vincent. "Nous encourageons les conversions vers le bio et, vu la durée du contrat, celles-ci sont séduisantes pour les agriculteurs." Tout cela demande une organisation très poussée. Ainsi, par exemple, les menus sont élaborés six mois à l'avance justement pour permettre aux producteurs de fournir les produits demandés pour la composition des repas.

Comment faire pour obtenir une cantine bio pour enfants? Il faut se regrouper entre parents, en parler au directeur de l'établissement, aller voir le responsable de la restauration collective, les cuisiniers… Il faut montrer à tout le monde que le bio, c'est mieux pour les enfants et qu'un bon nombre de maladies, liées à la mauvaise nourriture peuvent ainsi être évitées. À Saint-Étienne toujours, on sert plus de fruits et de légumes, on limite la viande et les matières grasses. On dirait des repas presque parfaits! Si aujourd'hui on fait tout pour donner du bon miam-miam à nos animaux, pourquoi nos enfants n'y auraient-ils pas droit?

Source:  Libération.fr




2)  Internet Actuel - Document didactique


Thème        Littérature


-    susciter: faire naître (un sentiment), évoquer, – "Celui qui a du succès suscite souvent la jalousie."
-    dénoncer: montrer son désaccord – "Le terrorisme est un phénomène qu'il faut dénoncer par tous les moyens."
-    opprimer: soumettre à une autorité exagérée – "Idi Amin Dada était un dictateur qui opprimait son peuple."

Les mots en italique sont à comprendre par le contexte ou un mot connu.

Albert Camus, mort il y a 50 ans

Le 4 janvier 1960, la puissante voiture dans laquelle Albert Camus rentre à Paris, quitte la route et s'écrase contre un arbre. L'écrivain exceptionnel, prix Nobel de littérature à 44 ans, devenu l'une des voix de la littérature française dans le monde, est tué sur le coup.

Né le 7 novembre 1913 en Algérie, Camus est un homme du peuple. Cet écrivain, né dans un milieu très pauvre, se distingue dès le départ des autres intellectuels. Il est très jeune – il a un an à peine – quand son père meurt; sa mère est femme de ménage et ne sait ni lire ni écrire. À l'école, le jeune Albert est un assez bon élève. Son instituteur l'a remarqué et réussit à lui faire suivre des études. À l'âge de 24 ans, Camus publie son premier livre "L'Envers et l'Endroit", puis s'installe à Paris, s'engage dans la Résistance contre les nazis et prend la direction du journal clandestin "Combat". En 1945, il est l'un des rares intellectuels occidentaux à dénoncer l'usage de l'arme atomique après le bombardement d'Hiroshima.


Dès les années 1940, Camus développe avec "Le mythe de Sisyphe" sa philosophie de l'absurde: quel est ce monde qui, à première vue, manque d'unité, d'harmonie, dont l'homme ignore tout et où règnent le chaos et le hasard? Et l'homme? Quelle est la place de l'homme dans un monde pareil? Camus n'y trouve aucune réponse, aucun sens. Pour lui, l'absurdité est donc évidente.

Camus est communiste, puis anticommuniste, résistant, philosophe, journaliste, essayiste, romancier, dramaturge, acteur… Mais tout d'abord, Camus se veut écrivain au style clair, accessible à tout le monde. Et il veut être un écrivain qui dérange. Français d'Algérie, il refuse le terrorisme d'où qu'il vienne, quand les partis de gauche soutiennent la lutte pour l'indépendance algérienne. Dans son discours du Nobel, Camus se définit lui-même comme un artiste. "Il disait qu'il voulait parler pour ceux qui n'ont pas la parole ou qui sont opprimés", nous confie sa fille Catherine Camus.

Ses romans, "L'étranger" (1942), best-seller en édition de poche, "Le peste" (1947), "La chute" (1956), régulièrement au programme des écoles, l'imposent dans le paysage intellectuel français. Et ses prises de position politiques le font connaître dans le monde. C'est cet homme qui, en 1957 reçoit le prix Nobel de littérature pour une œuvre qui met en lumière "les problèmes qui se posent à la conscience des hommes".

Avec l'argent du Nobel, Albert Camus achète une maison à Lourmarin en Provence. Le 3 janvier 1960, il quitte le village à bord de sa voiture, conduite par son ami Michel Gallimard, le neveu de l'éditeur Gaston Gallimard. Direction Paris. Le 4 janvier, la voiture s'écrase contre un arbre en bordure de route. Albert Camus est tué sur le coup. Michel Gallimard décède quelques jours plus tard. Dans la voiture on a trouvé une serviette avec le manuscrit inachevé de "Le Premier Homme", roman qu'il consacrait à sa mère et qui n'a paru que bien plus tard, en 1994.

Source:  Culture.france2.fr



PORTFOLIO ÉCRIT #2


Choisissez: écrivez un texte (200 mots) :

* Une belle histoire d'amour
* Le pire cauchemar
* Mon plus beau rêve

Boulevard Voltaire

Pour aller plus loin : ajouter à Tout va bien 3, page 52


Boulevard Voltaire.  La liberté guide nos pas
www.bvoltaire.fr                
Petit manuel à l’usage des censeurs
Calomniez ? Calomniez, il en restera toujours quelque chose »disait Goebbels dont le savoir-faire est aujourd’hui encore universellement reconnu. Mettons ici à disposition de futurs censeurs quelques éléments de méthodes et de sémantique d’usage fréquent : D’abord, attaquer l’interlocuteur avant d’examiner ses idées, vieille méthode aristotélicienne de mise en cause qui détourne le regard. Le mal-pensant doit être labellisé selon des catégories convenues : s’il est de gauche, il est qualifié par la droite de « stal » ou de « ancien trotskyste », de « social-démocrate »ou de « vendu à la finance internationale » par l’extrême gauche ; s’il est de droite, il n’a droit qu’à « nouveau facho » « vieux (jamais jeune) réac », « défenseur des multinationales » ou, plus nouveau, « ultralibéraliste ». S’il se penche sur les questions internationales, il peut être un« antiaméricaniste primaire » comme on était dans le temps un « anticommuniste primaire » (bien qu’on n’ait jamais su ce qu’était un anticommuniste secondaire). 

Attention toutefois à ne pas employer d’invectives qui n’ont plus cours comme « capitaliste assoiffé de gains » ou « collectiviste ». S’il prétend toucher aux questions religieuses, il s’expose à être labellisé « laïquard simpliste ou primaire » (même remarque que ci-dessus), ou alors « islamophobe ». S’il s’étonne des dérives extrémistes ou, beaucoup plus grave, s’il ose critiquer Israël ou les intégristes juifs, il s’expose à l’injure suprême d’« antisémite » et ainsi de porter une responsabilité directe dans la Shoah. L’accusé est toujours soupçonné de vouloir « faire des amalgames », prémices de toute démarche raciste.

Internet garantit un anonymat aussi solide qu’une grille de confessionnal pour protéger l’auteur de la calomnie. La rumeur (les Hoax en langage d’informaticiens) est un art majeur : lancer une fausse nouvelle, lui donner de la crédibilité en prétextant un nombre de consultations significatives sur un site donné, pour ensuite attendre la reprise en boucle sur d’autres sites, est un savoir-faire expert, qui rend impossible l’identification de l’origine de la calomnie.

Une calomnie bien choisie offre un double avantage : d’abord, elle renverse la charge de la preuve. C’est à l’accusé de prouver qu’il n’est pas Facho ou antisémite comme il incombait aux victimes des procès de Moscou de prouver qu’ils n’étaient pas des traîtres. Il permet également de justifier qu’une interview ou un échange direct avec l’accusé, porteur d’idées si néfastes, serait dégradante et donc intellectuellement impossible. Et surtout, surtout, ne jamais oublier l’un des préceptes du grand maitre nazi : « Plus le mensonge est gros, mieux il passe !»                                                                                                                 

Amalgamer : Fait d'englober artificiellement, en exploitant un point commun, diverses formations politiques afin de les discréditer. Un député qui pratique l'amalgame. 
Confessionnal : Isoloir disposé pour que le confesseur y entende le pénitent. S'agenouiller dans un confessionnal.
Canular (recommandation officielle pour remplacer l'anglais hoax):1. Mystification. Monter, faire un canular. Par ext. Blague, farce; fausse nouvelle. 2. Fausse information propagée par messagerie électronique. 

Préretraite : partir en retraite avant l'âge

Préretraite : partir en retraite avant l'âge
Fiche pratique

Sous certaines conditions, un salarié ou demandeur d'emploi peut bénéficier d'un dispositif lui permettant de partir en retraite avant l'âge légal : c'est la préretraite. Des dispositifs existent encore malgré la réforme des retraites de 2010 et l'allongement progressif pour atteindre 62 ans en 2017. 

  Dernière mise à jour : septembre 2014

  

  

Qu'est-ce que la préretraite ?
Pour partir en retraite, plusieurs conditions doivent être réunies, comme le nombre de trimestres et le montant des cotisations pour atteindre le taux plein ainsi que l'âge minimal. Mais quelques dispositifs prévoient un départ avant l'âge si certaines conditions sont respectées, en cas de licenciement économique, pénibilité ou exposition à l'amiante.

Existe-t-il encore des dispositifs de préretraite ?
S'il n'est plus possible depuis le 10 octobre 2011 de bénéficier de l'allocation spéciale du Fonds national de l'emploi appelée pré-retraite licenciement, ou FNE, certains dispositifs existent encore pour partir en retraite avant l'âge. Les salariés de 55 ans ou plus ayant des difficultés d'adaptation aux nouvelles technologies ou qui ont effectué des travaux pénibles (comme le travail à la chaîne pendant au moins quinze ans...) durant leur vie professionnelle ont la possibilité de cesser leur activité avant 60 ans. Les salariés ayant été exposés à l'amiante peuvent également partir à la retraite avant 60 ans, sous certaines conditions et s'ils cessent toute activité professionnelle. Une allocation est alors versée pour tous les anciens salariés des entreprises de matériaux contenant de l'amiante. Une liste des établissements concernés a été fixée par arrêté ministériel.

Qui finance les préretraites ?
L'État complète le financement des entreprises et verse pour les retraités de travaux pénibles une allocation de cessation d'activité des travailleurs salariés, ou CATS, qui représente 65% du salaire de référence. Cette allocation est versée jusqu'à l'ouverture du droit pour la retraite à taux plein. 
Pour les anciens travailleurs exposés à l'amiante, l'allocation ATA, ou ACAATA, est également versée jusqu'à l'ouverture de la retraite à taux plein. Elle est financée par le Fonds de cessation anticipée d'activité pour les travailleurs de l'amiante, qui est alimentée par une contribution des entreprises mais aussi par la contribution de l'État ainsi que par un versement de la branche accident de travail du régime général des salariés.

Quelles sont les démarches à suivre ?
Le salarié souhaitant bénéficier d'un départ en préretraite doit formuler une demande d'allocation en remplissant le formulaire correspondant à sa situation, accompagné de pièces justificatives, et renvoyer le tout à la caisse régionale d'assurance maladie de son lieu de résidence. Le formulaire est à télécharger sur le site http://www.service-public.fr/formulaires/.